Mise à jour le
Découvrez dans cet article l’histoire et la signification profonde de l’hymne national de la République Dominicaine. Composé en 1883 par José Reyes, avec des paroles d’Emilio Prud’Homme, cet hymne est devenu un symbole fondamental de l’identité nationale dominicaine.
Histoire et Signification de l’Hymne National Dominicain
L’hymne national de la République Dominicaine est une composition musicale patriotique qui, avec le drapeau de la République Dominicaine et l’emblème, constitue l’un des symboles nationaux les plus importants. Les paroles ont été écrites par Emilio Prud’Homme, tandis que la musique a été composée par le Maître José Reyes en 1883. Reyes a sollicité Prud’Homme pour écrire des vers patriotiques qui accompagneraient sa mélodie.
- Paroles : Emilio Prud’Homme
- Musique : José Reyes
- Adopté : 30 mai 1934
Première Interprétation de l’Hymne National de République Dominicaine

Emilio Prud’Homme
La première interprétation de l’hymne national dominicain a eu lieu le 17 août 1883, dans les salons de la Respectable Loge Espérance No. 9. Cette loge était située dans La Casa de Las Gárgolas, Calle Las Mercedes No. 4, à Saint-Domingue, la capitale de la République Dominicaine.

Jose Reyes
Cet hymne, adopté officiellement le 30 mai 1934, est un pilier de l’identité nationale dominicaine et est chanté avec fierté lors des événements nationaux et des célébrations patriotiques. Comme le drapeau dominicain hissé pour la première fois à la Puerta del Conde, l’hymne national symbolise l’histoire de la République Dominicaine, mais aussi l’histoire de l’indépendance de la République Dominicaine, la liberté et l’unité du peuple dominicain.
Paroles de l’hymne national de République Dominicaine et traduction
Paroles officielles de l’hymne de République Dominicaine en espagnol
Quisqueyanos valientes, alcemos
Nuestro canto con viva emoción,
Y del mundo a la faz ostentemos
Nuestro invicto glorioso pendón.
¡Salve! el pueblo que, intrépido y fuerte,
A la guerra a morir se lanzó,
Cuando en bélico reto de muerte
Sus cadenas de esclavo rompió.
Ningún pueblo ser libre merece
Si es esclavo indolente y servil;
Si en su pecho la llama no crece
Que templó el heroísmo viril,
Mas Quisqueya la indómita y brava
Siempre altiva la frente alzará;
Que si fuere mil veces esclava
Otras tantas ser libre sabrá.
Que si dolo y ardid la expusieron
De un intruso señor al desdén,
¡Las Carreras! ¡Beller!, campos fueron
Que cubiertos de gloria se ven.
Que en la cima de heroíco baluarte
De los libres el verbo encarnó,
Donde el genio de Sánchez y Duarte
A ser libre o morir enseñó.
Y si pudo inconsulto caudillo
De esas glorias el brillo empañar,
De la guerra se vio en Capotillo
La bandera de fuego ondear.
Y el incendio que atónito deja
De Castilla al soberbio león,
De las playas gloriosas le aleja
Donde flota el cruzado pendón.
Compatriotas, mostremos erguida
Nuestra frente, orgullosos de hoy más;
Que Quisqueya será destruida
Pero sierva de nuevo, ¡jamás!
Que es santuario de amor cada pecho
Do la patria se siente vivir;
Y es su escudo invencible: el derecho;
Y es su lema: ser libre o morir.
¡Libertad! que aún se yergue serena
La Victoria en su carro triunfal,
Y el clarín de la guerra aún resuena
Pregonando su gloria inmortal.
¡Libertad! Que los ecos se agiten
Mientras llenos de noble ansiedad
Nuestros campos de gloria repiten
¡Libertad! ¡Libertad! ¡Libertad!
Traduction en français de l’hymne dominicain
Quisquéyens courageux, levons
Notre chant avec vive émotion,
Et au monde montrons
Notre invincible et glorieux étendard.
Salut ! au peuple qui, intrépide et fort,
À la guerre s’est lancé pour mourir,
Quand dans un défi belliqueux de mort
Ses chaînes d’esclave a brisé.
Aucun peuple ne mérite d’être libre
S’il est esclave indolent et servile ;
Si dans son cœur ne grandit pas la flamme
Qui a tempéré l’héroïsme viril.
Mais Quisqueya, indomptable et brave,
Toujours fière, relèvera la tête ;
Que si elle fut mille fois esclave,
Elle saura autant de fois être libre.
Si la ruse et la tromperie l’ont exposée
Au mépris d’un seigneur intrus,
Las Carreras ! Beller ! furent des champs
Qui se voient couverts de gloire.
Sur le sommet d’un bastion héroïque
Des libres, la parole s’incarna,
Où le génie de Sánchez et Duarte
Enseignait à être libre ou à mourir.
Et si un caudillo insensé a pu
Ternir l’éclat de ces gloires,
À Capotillo, dans la guerre, on vit
Flotter le drapeau de feu.
Et l’incendie qui laissa abasourdi
Le fier lion de Castille,
L’éloigne des plages glorieuses
Où flotte l’étendard croisé.
Compatriotes, montrons notre front
Fier, dès aujourd’hui et à jamais ;
Car Quisqueya sera détruite
Mais esclave de nouveau, jamais !
Chaque poitrine est un sanctuaire d’amour
Où la patrie se sent vivre ;
Son bouclier invincible : le droit ;
Et sa devise : être libre ou mourir.
Liberté ! que la Victoire encore se dresse
Sereine sur son char triomphal,
Et que la trompette de la guerre résonne encore
Proclamant sa gloire immortelle.
Liberté ! Que les échos s’agitent
Tandis que remplis d’anxiété noble
Nos champs de gloire répètent
Liberté ! Liberté ! Liberté !
Zone coloniale de Saint-Domingue : visitez mieux, dépensez moins. Guide touristique illustré à 14,90 €.
DécouvrirPlus de 50 sites incontournables, 180 photos originales et 7 circuits thématiques.

