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Publié le 19/07/2024

Découvrez dans cet article l’histoire et la signification profonde de l’hymne national de la République Dominicaine. Composé en 1883 par José Reyes, avec des paroles d’Emilio Prud’Homme, cet hymne est devenu un symbole fondamental de l’identité nationale dominicaine.

Histoire et Signification de l’Hymne National Dominicain

L’hymne national de la République Dominicaine est une composition musicale patriotique qui, avec le drapeau de la République Dominicaine et l’emblème, constitue l’un des symboles nationaux les plus importants. Les paroles ont été écrites par Emilio Prud’Homme, tandis que la musique a été composée par le Maître José Reyes en 1883. Reyes a sollicité Prud’Homme pour écrire des vers patriotiques qui accompagneraient sa mélodie.

  • Paroles : Emilio Prud’Homme
  • Musique : José Reyes
  • Adopté : 30 mai 1934  

Première Interprétation de l’Hymne National de République Dominicaine

Emilio Prud'Homme

Emilio Prud’Homme

La première interprétation de l’hymne national dominicain a eu lieu le 17 août 1883, dans les salons de la Respectable Loge Espérance No. 9. Cette loge était située dans La Casa de Las Gárgolas, Calle Las Mercedes No. 4, à Saint-Domingue, la capitale de la République Dominicaine.

Jose Reyes

Jose Reyes

Cet hymne, adopté officiellement le 30 mai 1934, est un pilier de l’identité nationale dominicaine et est chanté avec fierté lors des événements nationaux et des célébrations patriotiques. Comme le drapeau dominicain hissé pour la première fois à la Puerta del Conde, l’hymne national symbolise l’histoire de la République Dominicaine, mais aussi l’histoire de l’indépendance de la République Dominicaine, la liberté et l’unité du peuple dominicain.

Paroles de l’hymne national de République Dominicaine et traduction

Paroles officielles de l’hymne de République Dominicaine en espagnol

 

Quisqueyanos valientes, alcemos

Nuestro canto con viva emoción,

Y del mundo a la faz ostentemos

Nuestro invicto glorioso pendón.

¡Salve! el pueblo que, intrépido y fuerte,

A la guerra a morir se lanzó,

Cuando en bélico reto de muerte

Sus cadenas de esclavo rompió.

Ningún pueblo ser libre merece

Si es esclavo indolente y servil;

Si en su pecho la llama no crece

Que templó el heroísmo viril,

Mas Quisqueya la indómita y brava

Siempre altiva la frente alzará;

Que si fuere mil veces esclava

Otras tantas ser libre sabrá.

Que si dolo y ardid la expusieron

De un intruso señor al desdén,

¡Las Carreras! ¡Beller!, campos fueron

Que cubiertos de gloria se ven.

Que en la cima de heroíco baluarte

De los libres el verbo encarnó,

Donde el genio de Sánchez y Duarte

A ser libre o morir enseñó.

Y si pudo inconsulto caudillo

De esas glorias el brillo empañar,

De la guerra se vio en Capotillo

La bandera de fuego ondear.

Y el incendio que atónito deja

De Castilla al soberbio león,

De las playas gloriosas le aleja

Donde flota el cruzado pendón.

Compatriotas, mostremos erguida

Nuestra frente, orgullosos de hoy más;

Que Quisqueya será destruida

Pero sierva de nuevo, ¡jamás!

Que es santuario de amor cada pecho

Do la patria se siente vivir;

Y es su escudo invencible: el derecho;

Y es su lema: ser libre o morir.

¡Libertad! que aún se yergue serena

La Victoria en su carro triunfal,

Y el clarín de la guerra aún resuena

Pregonando su gloria inmortal.

¡Libertad! Que los ecos se agiten

Mientras llenos de noble ansiedad

Nuestros campos de gloria repiten

¡Libertad! ¡Libertad! ¡Libertad!

 

Traduction en français de l’hymne dominicain 

Quisquéyens courageux, levons

Notre chant avec vive émotion,

Et au monde montrons

Notre invincible et glorieux étendard.

Salut ! au peuple qui, intrépide et fort,

À la guerre s’est lancé pour mourir,

Quand dans un défi belliqueux de mort

Ses chaînes d’esclave a brisé.

Aucun peuple ne mérite d’être libre

S’il est esclave indolent et servile ;

Si dans son cœur ne grandit pas la flamme

Qui a tempéré l’héroïsme viril.

Mais Quisqueya, indomptable et brave,

Toujours fière, relèvera la tête ;

Que si elle fut mille fois esclave,

Elle saura autant de fois être libre.

Si la ruse et la tromperie l’ont exposée

Au mépris d’un seigneur intrus,

Las Carreras ! Beller ! furent des champs

Qui se voient couverts de gloire.

Sur le sommet d’un bastion héroïque

Des libres, la parole s’incarna,

Où le génie de Sánchez et Duarte

Enseignait à être libre ou à mourir.

Et si un caudillo insensé a pu

Ternir l’éclat de ces gloires,

À Capotillo, dans la guerre, on vit

Flotter le drapeau de feu.

Et l’incendie qui laissa abasourdi

Le fier lion de Castille,

L’éloigne des plages glorieuses

Où flotte l’étendard croisé.

Compatriotes, montrons notre front

Fier, dès aujourd’hui et à jamais ;

Car Quisqueya sera détruite

Mais esclave de nouveau, jamais !

Chaque poitrine est un sanctuaire d’amour

Où la patrie se sent vivre ;

Son bouclier invincible : le droit ;

Et sa devise : être libre ou mourir.

Liberté ! que la Victoire encore se dresse

Sereine sur son char triomphal,

Et que la trompette de la guerre résonne encore

Proclamant sa gloire immortelle.

Liberté ! Que les échos s’agitent

Tandis que remplis d’anxiété noble

Nos champs de gloire répètent

Liberté ! Liberté ! Liberté !

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