Découvrez la culture de la République dominicaine et les grands traits de ce merveilleux pays des Caraïbes. Malgré un fort héritage culturel espagnol, le peuple dominicain a construit sa propre culture et ses propres traditions. Depuis la fête du carnaval à la célébration du Jour de l’Indépendance, le dominicain ne fait qu’un et il est fier de ses origines et de son identité. Entre merengue et bachata, le pays se lève chaque jour en musique et le sourire au lèvre malgré des conditions de vie pas toujours faciles et une dictature pas si loin. Pays haut en couleurs à l’image de ses habitants, la culture de la République dominicaine repose sur le partage, la bienveillance, la famille et la fête. Depuis Juan Luis Guerra à la Bandera dominicana en passant par les firulais, la culture dominicaine n’aura plus de secret pour vous.
Population et métissage culturel
Au vu de l’histoire de République dominicaine, le peuple dominicain est issu d’un métissage dominant d’espagnols, d’africains et de taïnos :
- Espagnol : L’île a été colonisée dès 1492. Saint-Domingue est la première ville européenne du Nouveau Monde.
- Africain : Les espagnols ont fait venir en masse des esclaves africains pour travailler dans les champs de canne à sucre et pour extraire de l’or.
- Taïnos : Les indigènes de l’île Hispaniola qui ont été en grande partie décimés par la colonisation, l’esclavage et les maladies.
La démographie de République dominicaine fait état de 112,12 millions d’habitants en 2021 pour une densité moyenne de 228 habitants au km².
L’immigration en République dominicaine
Aujourd’hui, le pays connaît principalement une immigration venant du pays voisin. Haïti étant le pays frontalier et d’une extrême pauvreté, les haïtiens émigrent en quête d’une vie meilleure en terre dominicaine. Ils travaillent principalement dans la construction et dans l’hôtellerie. Leur stigmatisation et le mauvais traitement infligé par les autorités est souvent critiqué à l’international, par la gauche et toute personne qui a du cœur.
On trouve également une immigration plus qualifiée venant d’autres pays comme le Mexique, l’Espagne, l’Italie, le Canada, la France et les Etats-Unis. La majorité vit à Punta Cana, véritable locomotive économique du pays grâce au tourisme, et à Saint-Domingue. Ils occupent le plus souvent des postes de cadre ou direction. Une communauté française a élu domicile dans la péninsule de Samana, plus particulièrement à Las Terrenas et à Las Galeras. Une communauté chinoise vit à Saint-Domingue et possède même son propre quartier chinois.
Le saviez-vous ? Depuis la crise économique qui sévit au Venezuela, de nombreux vénézuéliens viennent chercher du travail en République Dominicaine. Punta Cana abrite également de nombreux travailleurs immigrés colombiens, péruviens, costaricains et honduriens.
Influence de l’Eglise en République Dominicaine
L’Eglise a une part importante dans la culture, la politique, la société, et la famille. Elle influence fortement les mœurs au point que l’avortement est interdit et puni d’emprisonnement. La République Dominicaine est à grande majorité chrétienne et catholique : les catholiques représentent 57 % des croyants et les évangélistes 25 % des confessions.
D’autres religions sont présentes en République dominicaine parmi lesquelles :
- Les Adventistes du Septième jour
- Les Témoins de Jéhovah
- Les Baptistes et Mormons
- Le Judaïsme
- L’Islam.
- Le Vaudou (mais non reconnu officiellement par les autorités)
La cuisine dominicaine : un mélange culturel de saveurs
La gastronomie dominicaine est issue du mélange des cultures espagnoles, taïnas et africaines. Les plats se cuisinent essentiellement à partir de :
- Yucca (manioc)
- Abichuelas (haricots rouges)
- Arroz blanco (riz blanc)
- Tostones (plantain frit)
- Carne de res (viande bovine)
- Pollo (poulet)
- Cerdo (cochon)
- Chivo (chèvre)
Plats typiques et traditionnels dominicains
Parmi les cinq plats les plus typiques et traditionnels de République dominicaine citons :
- La Bandera dominicana : plat du jour, se compose de riz, haricots rouges, et de viande.
- Le Sancocho : plat du dimanche, un bouillon composé de plusieurs viandes, maïs, et manioc.
- Los Tres Golpes : petit déjeuner traditionnel composé de mangú (purée de plantain), de salami, fromage frit et d’un œuf sur le plat avec oignons.
- Les Tostones : plantain frit servit en accompagnement, un incontournable.
- Le chicharron : porc et couenne frit dans son saindoux.
Boissons et jus de fruits
Les jus de fruit font partie du quotidien des dominicains. On les consomme à la maison ou on les achète dans dans la rue dans des juguerias. Les jus de fruits sont consommés naturels ou coupés avec du lait auquel cas on les appelle batidos. Voici quelques-uns des incontournables :
- El batido de mango (mangue).
- El jugo de chinola (fruit de la passion).
- El jugo de lechoza (papaye).
- El Morir soñando (mélange de jus d’orange et de lait).
- El jugo de avena con lemon (avoine avec citron).
Rhum, bière et liqueur

Onno’s Bavaro Punta Cana
Côté boissons alcoolisées, la bière Presidente est incontournable et servie froide à 1 ou 2°. On la commande en diant una fria ou una fria con vestido de novia ce qui veut dire que la bouteille est recouverte d’une fine pellicule de givre. Le terme vestido de novia se traduit par robe de mariée. La Bohemia et La One sont des aussi des bières brassées en République Dominicaine mais elles sont moins communes dans les bars. Les bières Modelo et Corona sont très répandues.
Le rhum est une vraie institution. Les maisons Brugal et Barcelo ont le monopole. On boit le rhum sec avec des glaçons ou en cocktail. Mentionnons le Cuba libre (rhum avec Coca Cola) et le Santo libre (rhum avec Seven Up).
La Mamajuana, liqueur traditionnelle de République dominicaine est un mélange de bois d’épices avec du rhum et du vin. La République dominicaine importe principalement le vin depuis l’Espagne, la Californie, le Chili, l’Italie et la France.
Les comedores : les restaurants populaires
Un comedor est un petit restaurant où mangent le midi les dominicains de classe moyenne qui ne déjeunent pas sur leur lieu de travail ou à la maison. On y sert de la cuisine typique et traditionnelle pour une poignée de pesos.
L’héritage musical : merengue et bachata

Des musiciens dans le centre de Santo Domingo
La musique est omniprésente dans tout le pays. Le Perico Ripiao, le Merengue, la Bachata et le Reggaeton s’écoutent à toute heure de la journée dans les rues, les bus, les colmados (épiceries), chez le coiffeur et jusque dans les stations services. Il n’est pas rare de voir un pompiste attendre le client en train de danser ou chanter.
Parmi les danses folkloriques de République dominicaine citons :
- La mangulina, la danse traditionnelle.
- Le carabiné, un ancêtre du merengue.
La musique occupe un pan culturel important en République dominicaine. Tous les dominicains savent danser, tous connaissent les paroles des classiques de merengue et bachata, et tous écoutent Juan Luis Guerra.
L’ambiance festive en République dominicaine
La fête dans la rue et les colmados
En journée, et surtout en fin d’après-midi et le soir, les dominicains s’installent sur le trottoir pour écouter de la musique, boire du rhum ou une Presidente (bière nationale) avec le voisinage. Les colmados montent le son des haut-parleurs, à l’instar des juguerías (vendeurs de jus de fruit), des bars et des chiringuitos (bars de plage).
Les dominicains ont le rythme dans la peau et le sens de la fête. S’il y a de la musique, ils dansent. Un terme purement dominicain est employé pour désigner un lieu ambiancé : el teteo.
Les Drinks : bars dominicains ouverts jusqu’à l’aube
Un Drink est initialement et simplement un débit de boissons où l’on peut acheter de l’alcool à emporter et/ou à consommer sur place.
Aujourd’hui, les Drinks sont devenus de vrais bars qui ferment aux aurores et où les dominicains font la fête toute la nuit. On y retrouve principalement la classe moyenne et la classe moyenne basse. La classe moyenne haute ne fréquente pas les Drinks mais les bars franchisés et les restaurants et les discos où un code vestimentaire est imposé à l’entrée.
Fête et farniente en mer des Caraïbes
Faire la fête sur un bateau est typique de la classe moyenne haute et de la classe haute.
Le concept ? Louer un bateau à plusieurs pour la journée ou la demi-journée et y faire la fête en naviguant sur la mer Caraïbe en faisant des haltes pour se baigner. Cette excursion ne serait pas dominicaine si elle n’incluait pas de la musique forte, du rhum et de la bière.
L’ambiance dominicaine : le teteo
Le teteo dominicano pourrait se traduire par lieu ambiancé où l’on boit et l’on danse. Ce n’est pas tant l’endroit qui importe mais l’ambiance qu’on y trouve. Que ce soit dans la rue, dans un Drink, sur la plage ou dans un Colmado, s’il y a alcool et musique hay teteo.
La Discoteca : danser jusqu’au bout de la nuit
Comme partout dans le monde, les noctambules se réunissent en discothèque jusqu’à l’aurore pour danser et boire de la bière et du rhum.
Influence américaine dans la culture dominicaine

Baseball, Julio Rodríguez – Source wbsc.org
Les Etats-Unis : une terre d’emploi
Avec la proximité du continent américain, de nombreux dominicains issus de condition modeste partent travailler aux Etats-Unis. Les salaires étant plus hauts, cela leur permet d’économiser davantage, et d’envoyer des dollars à la famille. Lorsque les dominicains migrants sont parents, les grands-parents se chargent de l’éducation des enfants avec l’argent envoyé.
Le Dominican York
On appelle Dominican York, les dominicains qui vivent à New York. Mais pas tous les dominicains, uniquement les fanfarons. Le cliché typique du Dominican York de passage à Santo Domingo porte une casquette Yankee, des chaînes en toc autour du cou, des Jordan’s aux pieds et un jean large. Quand il revient au patio (au pays), le Dominican York convertit tout en Dollars et fait systématiquement référence aux Etats-Unis.
Baby shower et le Gender Reveal
Le Baby Shower y est très répandu en République dominicaine, à l’instar du Gender Reveal (la révélation du sexe de l’enfant). L’évènement se célèbre en grand dans les classes sociales moyennes : ballons, confettis, champagne, belles robes et talons hauts.
Baseball : le sport favori des dominicains
Le Baseball est le sport numéro un de la République Dominicaine. Celui-ci a été introduit par les marins américains fin XIXème siècle. Le sport a pris racine à San Pedro de Macoris où sont formés les plus grands champions. La Liga Dominicana est l’équipe officielle de République dominicaine.
Aussi, le Super Bowl réunit chaque année son public. Le match et le half-time est suivi par des millions de dominicains.
Série et cinéma : l’influence américaine
Dans les nouvelles générations de la capitale et des grandes villes, beaucoup d’anglicismes composent le langage dominicain. Aussi, toutes les chaînes télévisées américaines sont diffusées. Les séries Netflix, OCS et des autres plateformes streaming sont regardées en VO (voix originale). Les films au cinéma sont systématiquement projetés en VO et en doublage espagnol.
Les vacances au States
Il est commun pour les classes intermédiaires de passer quelques jours de vacances à Los Angeles, à Miami ou à New York. La proximité des Etats-Unis et les offres des compagnies aériennes facilitant le voyage. Dans les classes intermédiaires et aisés, les familles vont à Disneyland jusqu’à une fois l’année.
Culture de la famille dominicaine et traditions
Patriarcat et machisme en République dominicaine
La République Dominicaine repose sur une culture patriarcale profondément ancrée. Le machisme est très présent et dans toutes les classes sociales. Le pays compte un nombre élevé de féminicides. L’infidélité est commune, à l’instar d’une polygamie non officielle mais avérée. En effet, beaucoup de dominicains ont deux familles dont la seconde est non officielle dans le sens “double-vie”. Il est commun pour une dominicaine de se faire aborder dans la rue.
L’entraide familiale
La famille est sacrée en République Dominicaine. Les parents sont respectés et les doyens font figure d’autorité. Dans les classes sociales basses, les enfants prennent à charge leurs parents. Le système social de prise en charge par l’État n’existant pas, l’entraide familiale prend le relais. A ce sujet, les enfants ne voient qu’un juste retour en contrepartie du dévouement qu’ils ont reçu de la part de leurs parents lorsqu’ils étaient enfants.
Vie de couple et mariage
La plupart des dominicain-es vivent dans le foyer parental jusqu’au mariage. S’il est commun en Europe d’aménager avec son couple à 25 ans, les jeunes dominicains ne vivent pas ensemble avant d’être mariés ou c’est très rare.
Les fiançailles font partie de la tradition également, et les mariages se célèbrent en grande pompe dans les classes moyennes. Personne ne s’avise à assister à un mariage en mode décontracté. Pour les hommes, c’est chacabana (chemise typique dominicaine) ou costume trois pièces avec nœud papillon ou cravate et chaussures cirées. Pour les femmes, c’est un après-midi maquillage entre copines en sirotant des cocktails, puis c’est robe de gala, paillettes et talons aiguilles.
Las Cabañas : les hôtels de passage prisés en République dominicaine
Le saviez-vous ? Il est commun que les dominicains en couple qui n’ont toujours pas d’appartement ou les infidèles louent une chambre dans ce que l’on appelle une Cabaña. Les petit plus de ces hôtels ? Il est possible de louer une chambre pour quelques heures. On profite d’un lit king size. Les automobilistes peuvent garer leur voiture dans un garage fermé pour préserver leur discrétion.
Les Firulais : les chiens errants emblématiques de la République dominicaine
Le saviez-vous ? On appelle firulais les chiens errants que l’on trouve partout dans en République dominicaine. Véritable figure culturelle du pays, les firulais sont nourris par les colmados, les restaurants et les habitants en général. Les plus chanceux sont adoptés tandis que les plus infortunés sont victimes d’accidents. Chaque année, on compte des milliers de victimes.
Quelques associations apportent un soutien aux chiens errants et parfois sont organisés des campagnes de stérilisation. La situation et leur reproduction est incontrôlable mais les dominicains sont attachés à leur firulais. Ils font un peu partie d’une grande famille ou tous cohabitent.
Le caractère dominicain: le trait le plus distinctif
Le caractère dominicain est l’un des grands traits distinctifs du pays et des plus nobles. En quelques mots, le dominicain est allègre, il est toujours ou presque de bonne humeur. Il est capable de blaguer de tout, et il est théâtral dans sa manière de s’exprimer.
Le dominicain est épicurien, grégaire et familier. Il aime danser, s’amuser et valorise l’instant présent. Il a le sens de la famille, un côté conservateur et il est hospitalier. Plutôt relax dans sa manière d’être et d’aborder la vie , il lui en faut beaucoup pour s’inquiéter. Pas du tout dramatique, il est rarement violent et plutôt amical, bienveillant et émotif.
Le culte de la beauté en République Dominicaine
S’il n’est pas rare dans nos pays européens que la gent féminine arbore fièrement des jambes et des aisselles poilues en contestation au patriarcat et aux clichés genrés, oubliez tout de suite ça en République Dominicaine. Les dominicaines aiment se faire belles et les dominicains aiment se beaux. Et ce quelle que soit leur orientation sexuelle, leur tendance politique, leur philosophie, leur position sur le patriarcat et leur identification à un genre.
Esthétique et culte du salon de beauté
Concernant les critères de beauté, on est sur du classique stéréotype des genres : bien habillé, bien maquillé, bien parfumé, bien coiffé, et les ongles bien limés. Les hommes aussi sont coquets. De nombreux dominicains sont clients des salons, que ce soit pour les ongles des mains ou des pieds, la barbe et le coiffeur. Dans les salons, comme à peu près partout en République Dominicaine, il est possible de siroter un cocktail ou de boire une bière pendant que la manucure vous lime les ongles, que le barbier vous taille la barbe ou que le coiffeur vous coupe les cheveux.
En bref, le dominicain est soigné, et la dominicaine est coquette. Et s‘il est prévu de sortir le samedi dans un bar de nuit, les dominicains enfilent des mocassins et les dominicaines des talons aiguilles. Les seuls que vous voyez avec des tongs en plastique dans un bar de nuit pour classe moyenne sont les expatriés et les touristes.
Il est fréquent de voir des dominicaines dans la rue avec un drôle de filet noir sur la tête. Cet accessoire est un tubi, les dominicaines l’utilisent pour protéger leurs cheveux récemment lissés.
La chirurgie esthétique dans le Caraïbe
Le recours à la chirurgie esthétique est plus commun en République dominicaine qu’en France. Cependant, il n’atteint pas les proportions que l’on peut observer au Nicaragua ou au Brésil. Il est commun pour la classe moyenne et la classe haute de se faire injecter un peu de Botox pour atténuer les rides, de se faire liposucer ou de se faire refaire les seins ou les fesses.
Culture du delivery ou du livré à domicile
En République Dominicaine, il est commun de se faire livrer à domicile à peu près tout et n’importe quoi, et à n’importe quel moment de la journée sous réserve que l’on soit dans les horaires d’ouverture du magasin :
- La pharmacie peut vous livrer des aspirines ou une rapidita (un anti gueule de bois).
- Le colmado (épicerie) un œuf et un litre de lait.
- Le glacier du coin un sorbet à la mangue (Helados Bon le plus souvent).
- Le restaurant un repas complet.
Pour passer commande, soit on téléphone, soit on envoie un Whatsapp. On paye à la livraison en espèce et on laisse una propina (un pourboire) au colmadero (l’employé chargé du delivery du colmado) ou au livreur. Tous les dominicains ont dans leurs contacts Whatsapp le colmadero du quartier.
Services et vie au quotidien en République Dominicaine
Par service, nous entendons le service donné à la personne. Vous trouverez ci-dessous toute une série d’exemples de services et de métiers qui participent au quotidien des dominicains :
El lava carro ou Car wash
En République Dominicaine, on ne lave pas et on ne passe pas l’aspirateur dans sa voiture le week-end. On la laisse dans un Lava carro ou Car wash et pour 500 pesos, on la retrouve impeccable une heure après.
La Trabajadora del hogar
Il est très commun d’avoir une femme de ménage en République Dominicaine car les tarifs appliqués ne sont pas si prohibitifs qu’en France ou en Europe. Appelée Trabajadora del hogar (travailleuse de maison), c’est un poste occupé essentiellement par les femmes.
El empaquador
En traduction littéral, “celui qui met en paquet”. Lorsque vous faites les courses dans un supermarché (Iberia, Jumbo, El Nacional…), un assistant du caissier vous aide à mettre vos courses dans les sacs. Au besoin, il vous accompagne jusqu’à votre véhicule avec les sacs remplis de marchandises. Pourboire obligatoire.
La niñera
Dans les classes moyennes hautes et hautes, la Niñera est une nounou à temps complet ou à mi-temps à domicile qui partage la vie et la maison de la famille de l’enfant.
El delivery del Colmado
On le répète ici car le service de livraison par le Colmadero de tout et n’importe quoi est une vraie institution. C’est le service le plus utilisé par les dominicains au quotidien.
El envio de paquete vía taxi
Il n’y a pas de service de Poste en République Dominicaine. Lorsque vous voulez envoyer un colis, vous devez avoir recours à un service de taxi, à un motoconcho (taxi en moto), ou vous vous adressez à une compagnie de bus qui se charge du transfert.
Tradition du pourboire
Le saviez-vous ? Le pourboire est culturel en République dominicaine. On laisse toujours una propina aux serveurs lorsque l’on va au restaurant, ainsi que pour tout service rendu.
Traditions et coutumes de Noël

Arbre de Noël à Plaza de España, Saint-Domingue
Quid du repas de Noël
On adore Noël en République Dominicaine, et on l’attend depuis la mi-octobre ! Comme dans tout pays catholique, on célèbre une messe de Noël pour commémorer la naissance du Christ : la Misa de Gallo o de los Pastores.
Le dîner de Noël est l’occasion de se réunir en famille où l’on déguste des plats délicieux :
- Los pasteles en hoja : une espèce de petite empanada au poulet.
- Empanadillas de Yucca : variété de empanada au manioc.
- Pastelon de platano maduro : plat préparé au four, à base de plantain, fromage et viande hachée.
- Salade russe : traditionnelle salade russe.
- Moro de Guandules con Arroz Navideño : un riz qui inclut de la pancetta, du plantain, des amandes accompagné de viande de porc (porcelet complet).
Il existe aussi la tradition de Los angelitos o Amigos invisibles, qui se traduit littéralement par Les petits anges ou Amis invisibles. Coutume qui consiste à faire un cadeau à des proches après avoir tiré au sort sur un papier le nom de la personne à qui on offre un cadeau.
El recalentado du 25 décembre
On ne fête pas le 25 décembre en République Dominicaine. Ce jour-ci, on mange le recalentado ce qui littéralement se traduit par le réchauffé (les restes de la veille).
Los Reyes Magos : les Rois Mages
On célèbre l’arrivée des Rois Mages en République Dominicaine le 6 janvier. Comme en Espagne, les enfants reçoivent alors et pour la deuxième fois des cadeaux sous le sapin.
Los charamicos de Navidad
Los charamicos navideños sont des créations artisanales, des décorations de Noël réalisées avec des branches peintes en blanc ou de couleurs. On retrouve à peu près tous les types de décoration de Noël : des couronnes, des étoiles, des boules, des sapins, des anges, des crèches, des rennes… en bref, tout ce qui est lié à Noël.
Les décorations de Noël commencent très tôt en République Dominicaine. Selon les familles, entre la mi-octobre et la mi-novembre, le sapin trône généralement au milieu du salon et des centres commerciaux.
La tradition du carnaval

Carnaval de Punta Cana
La tradition du carnaval fait partie intégrante de la culture et des célébrations dominicaines. Et une des traditions les plus célèbres de cette fête consiste à échapper aux petits diables, appelés diablos cojuelos, et à leurs coup de fouet ou vejiga (fouet constitué avec une vessie de vache gonflée et séchée). Les coups de fouet ont pour but de chasser le démon des corps des passants, ce qui crée un spectacle étonnant et ce qui amuse les petits et grands.
Carnaval de Saint-Domingue et de La Vega
La célébration du carnaval de Saint Domingue se célèbre durant tous les dimanches du mois de février, avec un pic d’ambiance le dernier dimanche de février. Le carnaval est la fête la plus populaire du pays. Au programme, des défilés, des déguisements et des danses sur l’avenue George Washington sur le Malecón de Saint-Domingue (le front de mer) sur fond de musique merengue.
Principaux personnage du carnaval de Saint Domingue
Parmi les déguisements et les masques les plus populaires et traditionnels, on retrouve principalement :
- Les indiens, en référence aux Taïnos, le peuple indigène de l’île.
- Les africains, qui symbolisent les ancêtres venus d’Afrique au temps de l’esclavage.
- El diablo cojuelo, le plus populaire du carnaval. C’est un démon avec une vessie gonflée à la main qui frappe le derrière des participants du carnaval.
- Roba la gallina, un homme déguisé en femme voluptueuse, haute en couleur et avec une ombrelle, qui danse en marchant.
- Los lechones, personnage propre au carnaval de Saint Domingue, ce sont des diables avec un masque de cochon.
- Guloyas, déguisement très coloré et brillant souvent, avec des plumes et un chapeau.
- Los Alí Babá, personnages et déguisements qui sont inspirés du conte d’Ali Baba et les 40 voleurs.
Carnaval de la Vega
Le Carnaval de la Vega ou Carnaval Vegano est extrêmement populaire en République dominicaine. Comme au carnaval de Saint-Domingue, on assiste à un défilé spectaculaire de personnages haut en couleurs. Les personnages sont à la fois fascinants et effrayants. On retrouve beaucoup et essentiellement des diables ou démons.
Chaque quartier, association, club de sport etc. se présente en groupe avec un déguisement de diables réalisé pour l’occasion. Air terrifiant et vessie à la main, les diablos cojuelos déambulent allègrement dans les rues en musique.
Carnaval de San Pedro de Macoris
San Pedro de Macoris se situe au nord de Saint Domingue, à 45 mn de la capitale. Les guloyas de San Pedro de Macorís, reconnues par l’UNESCO comme deuxième patrimoine oral et immatériel de l’humanité, sont une expression culturelle du théâtre dansant Cocolo. Théâtre originaire des îles restées sous domination anglaise jusqu’à la fin du XIXe siècle.
Fêtes et célébrations en République Dominicaine
Vous trouverez ci-dessous un tableau résumant les principales célébrations et fêtes de la République Dominicaine.
Date | Fête et célébration |
---|---|
1er janvier | Jour de l'an |
6 janvier | Jour de l'Épiphanie - Arrivée des Rois mages (catholique) |
21 janvier | Virgen de la Altagracia (catholique) |
26 janvier | Jour de Juan Pablo Duarte (Père fondateur) |
Tous les dimanches de février | Carnavals dans les villes du pays (La Vega, Santo Domingo) |
27 février | Jours de l’indépendance |
14 avril | Vendredi Saint (catholique) |
1er mai | Fête des travailleurs |
15 juin | Corpus Christi (catholique) |
16 août | Jour de la Restauration (Fête nationale) |
24 septembre | Vierge de las Mercedes (Patronne catholique) |
31 octobre | Halloween |
6 novembre | Jour de la Constitution (Fête nationale) |
25 décembre | Noël (catholique) |
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