La République Dominicaine a une superficie de 48 670 km², 1 527 km de côtes, et quelque 11 117 873 habitants. C’est un pays montagneux divisé par la Cordillère centrale dont le point culminant, Pico Duarte (3 089 m), est le plus haut de toutes les Antilles. Située en Amérique centrale, la République Dominicaine offre une végétation très variée : tropicale dans les vallées et les zones côtières, couverte de forêts de pins en altitude, et même désertique dans la partie méridionale.
Où se trouve la République Dominicaine
La République Dominicaine se partage l’île d’Hispaniola avec Haïti. La république d’Haïti se trouve à l’ouest (occupant un tiers de la superficie), et la République Dominicaine à l’est (occupant les deux tiers restants). L’île Hispaniola est située au milieu des Caraïbes, entre l’île de Porto Rico à l’est, Cuba au nord-ouest et la Jamaïque à l’ouest.
Avant la colonisation espagnole, l’île Hispaniola s’appelait Quisqueya. Nom donné par le peuple autochtone, les Taïnos.
Quels sont les mers qui bordent la République Dominicaine
La façade maritime de l’île compte deux mers. L’océan Atlantique borde les côtes au nord, et la mer des Caraïbes caresse les plages du sud.
Le fort ressac et le bon vent font de la République Dominicaine une destination privilégiée des planchistes. Les eaux turquoises de la mer Caraïbe et le climat favorisent le tourisme.
Combien d’heures de vol pour la République Dominicaine
Environ 7180 km séparent Saint Domingue de Paris, soit quelque 8 heures de vol direct depuis l’aéroport CDG, Charles de Gaulle Paris.
Géographie de République Dominicaine : superficie et population
Quelle est la surface de la République Dominicaine
L’île s’étend sur environ 400 km de long et 300 km de large. Elle offre ainsi 1 500 km de côtes paradisiaques, dont 600 km de plages qui comptent parmi les plus belles des Caraïbes. Les paysages de République Dominicaine sont variés et comprennent de majestueuses montagnes au centre, des plaines agricoles et des plages bordées de cocotiers.
Si vous partez de Saint Domingue à Punta Cana par l’autoroute, vous pourrez voir les cultures de cannes à sucre dès San Pedro de Macoris.
Capitale de République Dominicaine et population des grandes villes
Saint Domingue, ou Santo Domingo, est la capitale de la République Dominicaine. Elle abrite 3,3 millions d’habitants. Outre d’être la plus grande ville du pays, c’est aussi la première ville à être sortie de terre par les colons espagnols.
Après Santo Domingo, les plus grandes villes de République Dominicaine sont par ordre décroissant :
- Santiago de los Caballeros, comptant 860 000 résidents ;
- San Francisco de Macorís, regroupant 338.900 citoyens ;
- Puerto Plata, avec quelque 286 558 habitants ;
- Barahona, totalisant 138.470 personnes.
La République Dominicaine compte 9 régions, 34 provinces, 143 municipalités et 874 localités. Sa superficie est de 48 730 km² et elle compte 11 117 873 habitants.
Contrastes climatiques de République Dominicaine
La géographie du pays se caractérise par des variations climatiques notables, avec la région autour du lac Enriquillo à l’ouest étant la plus sèche, tandis que la région de Jarabacoa, située dans la cordillère centrale, reçoit environ 1,50 mètre de pluie par an. Cependant, la République Dominicaine offre un climat tropical. En deux mots, chaud et humide. Le soleil inonde en grande partie tous les jours de l’année et lorsqu’il pleut, c’est généralement en fin de journée sous forme de courtes averses intenses.
La saison des pluies s’étend de mai à octobre, la saison sèche de novembre à avril, et la saison cyclonique de juin à novembre.
Agriculture de République Dominicaine
La République Dominicaine dispose de sa propre agriculture, qui a su être un appui économique au travers des siècles. L’agriculture dominicaine peut se regrouper en plusieurs familles :
- Les céréales : le riz et le maïs pour les plus importants.
- Les fruits : les mangues, avocats, bananes, oranges, noix de coco etc.
- Les légumes : les haricots rouges, tomates, oignons, carottes…
- Les cultures industrielles : la canne à sucre, le cacao, le café ou encore le tabac.
On rencontre deux systèmes de culture en République Dominicaine, la polyculture et la monoculture.
L’agriculture est profondément ancrée dans le pays, car elle représentait pour les Taïnos, peuple indigène de l’île, la première source d’alimentation. Notons également que les cultures locales ont nettement influencé la gastronomie dominicaine.
Géographie de République Dominicaine : des montagnes et des cordillères majestueuses
La partie ouest de la République Dominicaine se révèle plus montagneuse que la partie est, qui s’étend en une plaine fertile jusqu’à la mer. Le cœur du territoire dominicain est occupé par la Cordillère centrale. Elle couvre des provinces telles que La Vega, San Juan, San José de Ocoa, ainsi qu’une partie d’Azua, Santiago, Dajabón et Santiago Rodriguez.
Géologie de l’île la Hispaniola
Géologiquement, l’île comprend plusieurs domaines séparés par des failles de rift qui se sont formées dans un contexte intra-océanique et d’arc insulaire. Sa physiographie est dominée par des vallées et des alignements montagneux.
Citons les 4 principaux alignements montagneux orientés nord-ouest sud-est :
- Cordillère septentrionale ;
- Cordillère centrale ;
- Sierra de Neiba ;
- Sierra de Bahoruco.
A noter que ces quatre massifs sont séparés par 3 grandes vallées :
- Cibao ;
- San Juan ;
- Enriquillo.
Etant donné que l’île est en cours d’émergence (0,2 mm/an), les plages de sable blanc d’origine corallienne sont très appréciées, ainsi que les zones de récifs calcaires proches de la côte. Ces dernières témoignent des vastes étendues couvertes par l’océan jusqu’à une époque géologiquement récente.
Quelle est la montagne la plus haute de République Dominicaine
Les sommets montagneux s’élèvent entre 1 500 et 3 000 mètres. Le point culminant étant le Pico Duarte atteignant 3 098 mètres. Au sud-ouest, entre Pedernales et Barahona, la sierra de Bahoruco culmine à 1 931 mètres, se distinguant par son caractère sauvage.
Pico Duarte est le plus haut sommet des Antilles. Il fut également renommé Pico Trujillo sous la dictature de Rafael Leónidas Trujillo Molina.
Quels sont les fleuves principaux de République Dominicaine
Parmi les cours d’eau notables, on compte le Yaque del Norte. Il s’étire sur 308 km et se termine à proximité de Montecristi. Le Yuna parcourt lui 210 km avant de se jeter dans l’océan à Sánchez, dans la baie de Samaná.
Séisme en République Dominicaine : les zones sismiques
La faille Enriquillo : une frontière naturelle
La faille Enriquillo traverse l’île d’est en ouest, ignorant les frontières entre Haïti et la République Dominicaine. Historiquement, Haïti a subi davantage de séismes, mais la République Dominicaine n’a pas été épargnée au fil des siècles. De nombreux tremblements de terre ont secoué le pays au cours de son histoire.
Enriquillo était un Taïno, qui victime d’injustice, a lancé une rébellion contre les espagnols et s’est transformé en véritable chef de guerre. Après 13 ans de lutte, un accord de paix octroie aux Taïnos le droit à la liberté et à la propriété en 1532.
Localisation des Épicentres
Selon les scientifiques, les épicentres des séismes se trouvent tantôt à Río San Juan, près de Nagua, sur la côte nord du pays, dans les montagnes de la cordillère centrale à l’ouest de Santo Domingo.
Environnement de République Dominicaine et de l’île Hispaniola
Haïti et la République Dominicaine : deux réalités environnementales
Comme explicité plus haut, la République Dominicaine occupe les deux tiers d’Hispaniola, et Haïti un tiers. Elle partage donc avec son voisin le même écosystème insulaire, la même biodiversité, mais aussi les mêmes défis posés par les catastrophes naturelles, telles que les ouragans, les tremblements de terre et les inondations. Pourtant, les vues aériennes révèlent des contrastes saisissants. Alors que la République Dominicaine affiche des paysages verdoyants, Haïti se présente comme un désert.
En deux chiffres, les Dominicains ont préservé 26 % de leur couverture forestière originelle, contrairement aux Haïtiens qui en ont conservé seulement 1 %.
Géographie de République Dominicaine : la protection des ressources naturelles
La conservation des ressources naturelles s’avère cruciale pour le développement de la République Dominicaine. Notamment en raison du rôle central du tourisme dans l’économie du pays, fortement demandeur de produits agroalimentaires. Rappelons que Punta Cana est la locomotive économique du pays, et reçoit des touristes du monde entier toute l’année.
Le secteur du tourisme représente 31 % de l’économie de la République Dominicaine.
Une politique environnementale fragile
Actuellement, 28 % du territoire sont protégés par des parcs nationaux ou des réserves scientifiques, interdisant toute construction industrielle ou touristique. Néanmoins, malgré cette sensibilisation, le pays affiche encore des retards significatifs. Dans les zones urbaines et rurales, les services publics sont défaillants, en particulier en ce qui concerne la collecte des déchets, entraînant une pollution des nappes phréatiques.
Par ailleurs, la mine de Pueblo Viejo génère des pollutions aux métaux lourds dans les cours d’eau en aval, suscitant des débats entre les défenseurs de l’environnement et les autorités gouvernementales.
La Rép’ Dom s’engage en faveur des énergies renouvelables
Réduire la dépendance aux énergies fossiles
La République Dominicaine demeure tributaire de ses importations d’énergies fossiles, en particulier les produits pétroliers. Récemment, le pays a fait le choix de construire une centrale à charbon à Punta Catalina pour réduire cette dépendance, bien que cela soit en contradiction avec les engagements en faveur de la lutte contre le réchauffement climatique.
Plusieurs pays européens produisent encore de l’électricité avec des centrales à charbon.
La montée en puissance des énergies propres
Simultanément, la République Dominicaine s’engage résolument dans le développement des énergies renouvelables. Le parc éolien, inauguré en 2011, compte désormais quatre sites opérationnels. Les énergies renouvelables, qui représentaient un peu plus de 16 % de la consommation d’énergie en 2014, devraient atteindre 25 % d’ici 2025. De plus, en mars 2016, le président Medina a inauguré le « Monte Plata Solar », premier parc d’énergie solaire du pays, équipé de 132 000 panneaux photovoltaïques destinés à produire 30 mégawatts d’énergie propre.
Le parc se trouve à environ une heure et demie au nord de Saint Domingue, soit quelque 80 kilomètres.
Vulnérabilité au réchauffement climatique : la montée des eaux
La grande préoccupation des Dominicains réside dans la vulnérabilité de leur pays au réchauffement climatique. Dans une île où 70 % de la population vit sur les côtes et où les ressources côtières jouent un rôle économique majeur, la République Dominicaine se classe à la 8e place mondiale des pays les plus touchés par le changement climatique, malgré ses faibles émissions de gaz à effet de serre (0,06 % des émissions mondiales).
L’augmentation marquée des tempêtes tropicales, en fréquence et en intensité, combinée à une gestion déficiente des zones tampons naturelles (zones côtières et bassins-versants) en raison de la croissance démographique et de la pression touristique, a des répercussions significatives. À Santo Domingo, où près de 30 % de la population urbaine vit dans des bidonvilles situés en zones inondables, les experts estiment que 300 000 personnes, considérées comme réfugiés climatiques, pourraient nécessiter d’être relogées.
Les plages, bien que rares, subissent déjà la raréfaction du sable à marée haute, un témoignage incontestable des bouleversements climatiques.
En savoir plus sur les grandes thématiques de la République Dominicaine
Pour les curieux qui ont envie d’en savoir plus, vous trouverez ci-dessous les principaux articles qui traitent de la République Dominicaine dans ses généralités :
- Météo de République Dominicaine, climat et températures
- Musique de République Dominicaine et danse caribéenne
- République Dominicaine : cuisine, plats typiques et gastronomie
- Culture de la République Dominicaine
- Religion de République Dominicaine, croyances et superstitions
- République Dominicaine : toute l’histoire depuis la colonisation