La dictature de République Dominicaine sous Trujillo est l’épisode le plus sombre de son histoire récente. Pendant 31 ans, Rafael Leónidas Trujillo Molina impose un régime de terreur au pays. Pendant son exercice, la République Dominicaine est corrompue comme jamais. L’opposition est pourchassée, et les barbouzes de Trujillo assassinent impunément.
Trujillo : portrait du dictateur de la République Dominicaine
Portrait d’un psychopathe au pouvoir
Rafael Leónidas Trujillo Molina, né en 1891 à San Cristobal, est un personnage sinistre qui marqua l’histoire de la République Dominicaine en devenant son dictateur en 1930. Son ascension au pouvoir est caractérisée par une série de manigances et de comportements psychopathes.
Le mégalomane au nom de fer
Trujillo se distingue par une mégalomanie sans bornes. Il ne se contente pas de régner d’une main de fer, il va jusqu’à rebaptiser des milliers de places et de rues à son nom. La capitale, Saint-Domingue, est même devenue « Ciudad Trujillo ». Sa soif de reconnaissance le pousse à orner sa poitrine de plus de 200 médailles militaires.
« El Chivo » : le dépravé sexuel
Sous sa façade de dictateur, Trujillo cache une dépravation sexuelle troublante. La population le surnomme « El Chivo » (le bouc) en raison de ses comportements sexuels douteux. Cette facette sombre de sa personnalité ne fait qu’ajouter à l’horreur de son règne.
L’assassin sans conscience
Trujillo est également un assassin impitoyable. Le nombre de victimes qu’il a directement ou indirectement causées s’élève à environ 50 000. Il tue avec une cruauté choquante, que ce soit par caprice, en éliminant des opposants politiques, ou simplement pour servir ses intérêts personnels et économiques.
Son règne de terreur plonge la République Dominicaine dans l’obscurité pendant 31 longues années. Décrit comme un véritable sociopathe, Trujillo laisse derrière lui une histoire marquée par la terreur et la corruption.
Sommaire
L’ascension de Trujillo vers le pouvoir : la dictature de République Dominicaine est en marche
Les débuts de Rafael Leónidas Trujillo Molina
Décembre 1918 marque le début du parcours politique de Rafael Leónidas Trujillo Molina, alors militaire dominicain. Il rejoint la Garde Nationale, mise en place par les Américains lors de l’invasion de Santo Domingo. Sa mission initiale : combattre les guerilleros nationalistes appelés « los gavilleros » dans la région orientale du pays.
Formation et promotion
En 1921, Trujillo entre à l’école des officiers, toujours sous l’influence américaine. En 1922, il devient capitaine de la police nationale dominicaine. Deux ans plus tard, les troupes nord-américaines se retirent de Santo Domingo, laissant derrière elles un pays avec une économie fortement orientée vers les besoins des États-Unis.
Trujillo, à cette époque, gravit les échelons de la Garde Nationale, qui est organisée et formée par les Marines américains.
Nomination au poste de Chef d’État-Major
En 1924, le général Horacio Vásquez remporte les élections présidentielles et prend les rênes de la République Dominicaine. C’est à ce moment que Trujillo est nommé lieutenant-colonel et Chef d’État-Major de l’armée, basée au fort Ozama (fort de San Luis).
La rupture de l’alliance nationaliste-progressiste
Vásquez, lors de sa campagne, s’était engagé à ne pas se représenter. Cependant, les horacistas, membres de son parti, réussissent à prolonger son mandat de deux ans par diverses manœuvres juridiques douteuses. Cette action provoque des protestations et la rupture de l’alliance entre nationalistes et progressistes.
Corruption rampante et crise économique
En 1929, la corruption atteint des sommets dans l’administration dominicaine, y compris au sein de l’armée dirigée par Trujillo. Les États-Unis envoient une commission d’experts financiers pour réorganiser la situation financière du pays. Ils découvrent des niveaux élevés de corruption, notamment un déficit de 400 000 pesos par an au sein de l’armée. Pendant ce temps, les horacistas se disputent la succession de Vásquez.
Préparation des élections et ascension d’Alfonseca
Le docteur Jose Dolores Alfonseca accède à la vice-présidence de la République Dominicaine, mais il entre en désaccord avec Trujillo. Martin de Moya, opposant à Alfonseca, cherche le soutien de Trujillo. Alfonseca se prépare à se présenter comme candidat idéal à la vice-présidence, poussant Horacio Vásquez, alors président sortant, à renforcer le pouvoir de Trujillo pour affaiblir Alfonseca.
En parallèle, des groupes horacistas militent pour un nouveau mandat de Vásquez, tandis que Trujillo complote déjà pour une carrière politique.
La résurrection de la candidature de Vásquez
Bien qu’il se soit engagé à ne pas se représenter, Vásquez se porte candidat à la présidence. Cependant, six jours plus tard, il part pour Baltimore pour une intervention chirurgicale aux reins. Alfonseca, alors vice-président, tente de destituer Trujillo.
Face à la démonstration de force de Trujillo et à la médiation du ministre nord-américain, Alfonseca abandonne son projet, laissant le champ libre à Vásquez.
L’élection et la répression
En 1930, Vásquez reprend ses fonctions présidentielles mais est affaibli par son opération. Une crise économique secoue le pays, provoquant des instabilités. Les politiciens de l’époque courtisent Trujillo pour obtenir son soutien politique et militaire. Le 23 février 1930, une tentative de renversement a lieu, conduite par Estrella Ureña.
Les rebelles prennent d’assaut la Fortaleza San Luis de Santo Domingo, entraînant une série d’événements critiques.
L’Invasion de Santo Domingo
Face à l’imminence de l’entrée des rebelles dans la ville, Vásquez demande l’asile diplomatique nord-américain. Cependant, sa demande est rejetée par le ministre Charles Curtis, assurant que Trujillo reste loyal envers lui. Quelques instants après, Vásquez confronte Trujillo à la Fortaleza de San Luis, demandant s’il est son président ou son prisonnier. Trujillo répond qu’il est son président.
Vásquez ordonne alors à Trujillo de confier le commandement des troupes à Alfonseca pour bloquer les rebelles, mais Trujillo prend une décision inattendue, et renverse la situation en sa faveur.
Trujillo accède aux élections présidentielles
Suite à une médiation américaine, un accord est conclu entre les rebelles et Vásquez. Cependant, cet accord n’est pas respecté, et Trujillo annonce sa candidature à la présidence, ainsi que celle d’Ureña à la vice-présidence. Une répression brutale s’abat sur toute opposition politique, entraînant le retrait des autres partis de l’élection et des tentatives pour l’annuler.
Malgré la faible participation, Trujillo remporte l’élection présidentielle en 1930 avec une majorité écrasante, consolidant ainsi son pouvoir.
La répression impitoyable de Trujillo : dictature de République Dominicaine
Un régime de terreur
Le régime de Trujillo ne tolère aucune forme de contestation. La répression est brutale, touchant tous ceux qui osent s’opposer à sa dictature. Voici un aperçu des horreurs qu’il a infligées à son peuple.
La censure de la presse
La liberté de la presse est écrasée sous le joug de Trujillo. Toute critique ou opposition dans les médias est violemment réprimée, contribuant à l’étouffement de la voix de la population.
Persécution des communistes
Les communistes sont traqués, emprisonnés, voire exécutés. Trujillo considère cette idéologie comme une menace pour son régime et n’hésite pas à éliminer ses partisans.
Chasse aux syndicalistes
Les syndicalistes qui luttent pour les droits des travailleurs sont pourchassés sans relâche. Trujillo ne tolère aucune forme d’organisation ou de contestation qui pourrait mettre en péril son pouvoir.
Torture et assassinat des opposants
Les opposants politiques subissent l’horreur de la torture avant d’être froidement assassinés. Trujillo ne montre aucune pitié envers ceux qui osent s’opposer à lui.
Le massacre du Persil : un acte de génocide
En octobre 1937, Trujillo atteint l’apogée de sa brutalité en ordonnant le génocide de 20 000 Haïtiens. Ce sinistre événement est connu sous le nom de Massacre du Persil (Masacre del Perejil). Voir paragraphe dédié plus bas.
Prétexte de l’invasion
Trujillo, paranoïaque et manipulateur, prétend que les travailleurs haïtiens dans le nord du pays sont une menace potentielle d’invasion. Il utilise cette fausse accusation pour ordonner à ses troupes d’exécuter froidement des milliers d’innocents.
Le pouvoir et la richesse de Trujillo
Trujillo maintient sa dictature grâce à la Garde nationale laissée par les Américains. Son emprise sur l’industrie, l’agriculture et d’autres secteurs clés de l’économie lui confère un pouvoir absolu.
L’homme le plus riche sous la dictature de la République Dominicaine
Sous sa férule, Trujillo accumule une richesse immense. À sa mort, sa fortune est estimée à un étonnant 800 millions de dollars, ce qui fait de lui l’homme le plus riche de la République Dominicaine, voire l’un des six plus riches du monde.
Trujillo et le Massacre de Perejil : une épuration ethnique impitoyable
Le nationalisme et le racisme de Trujillo
Le général Rafael Leónidas Trujillo Molina, malgré ses racines haïtiennes par sa grand-mère maternelle, mène une politique farouchement anti-haïtienne. Son nationalisme radical et son racisme sont au cœur de ses actions.
Le Massacre de Perejil : une horrible épuration ethnique
Le massacre de Perejil est une épuration ethnique impitoyable qui se déroule au nord-ouest de la République Dominicaine, le long de la frontière de Dajabon. L’armée, la police et des fanatiques dominicains sont responsables de la mort d’environ 20 000 Haïtiens en seulement cinq jours.
Certaines sources évoquent même un chiffre encore plus effroyable, situant le nombre de victimes entre 20 000 et 40 000, tuées à coups de machette.
La cruauté de Trujillo
Trujillo va jusqu’à fermer le pont de Dajabon, qui relie la République Dominicaine à Haïti, afin d’empêcher les Haïtiens de fuir et de s’assurer qu’ils soient tous exterminés. Son implacable cruauté transparaît dans ces actes.
Mot de passe de la mort : « Perejil »
Ce massacre est incontestablement une épuration ethnique, car la seule motivation derrière ces atrocités est raciale. Les victimes haïtiennes sont sommairement exécutées si elles éprouvent des difficultés à prononcer le mot « perejil » en raison de la complexité de la prononciation du « r ».
La manipulation de Trujillo le dictateur
Face à la condamnation internationale, Trujillo tente de dépeindre ces événements sanglants comme un soulèvement spontané et malheureux de la part des paysans dominicains qui craignaient pour leur bétail. Cette manipulation vise à inverser les rôles, faisant des victimes des accusés.
Négociation et indignation
Suite au massacre de Perejil, la République Dominicaine entre en négociation avec le gouvernement haïtien. Cependant, le silence et la passivité du gouvernement haïtien suscitent de vives critiques.
Les négociations aboutissent à une compensation de 750 000 dollars, qui sera finalement réduite à 525 000 dollars, équivalant à seulement 26,25 dollars par Haïtien massacré.
La persécution persiste
Malheureusement, la persécution ne s’arrête pas là. Au cours de la première moitié de 1938, des milliers d’autres Haïtiens sont déportés et des centaines d’entre eux sont impitoyablement massacrés, témoignant de la brutalité continue du régime de Trujillo.
La chute de Trujillo : fin de la dictature de République Dominicaine
1959 : la tentative de renversement de la dictature de République Dominicaine
Le 14 juin 1959, une tentative de renversement du régime de Trujillo, fomentée depuis Cuba, échoue tragiquement. En quelques heures, 200 exilés dominicains et révolutionnaires cubains sont massacrés.
Les sœurs Mirabal : héroïnes et martyres
Surnommées « Las Mariposas » (les Papillons)
Minerva, Patria et María Teresa Mirabal, surnommées « Las Mariposas » en raison de leur lutte courageuse contre Trujillo, sont nées dans la province de Salcedo, qui porte aujourd’hui leur nom en hommage à leur combat et à leur assassinat en 1960. Ces trois sœurs issues d’une famille respectable, chacune dotée de talents et d’aspirations uniques, se sont engagées dans la résistance contre le régime tyrannique de Trujillo.
Lutte et engagement politique
Minerva étudie le droit, Patria s’intéresse à la dactylographie, et María Teresa se passionne pour les mathématiques. Les trois sœurs, tout en se mariant jeunes avec des hommes également engagés dans la politique, sont activement impliquées dans la lutte contre le régime dictatorial.
Harcèlement et répression
Le harcèlement de Minerva
En 1949, lors d’une réception en l’honneur de Trujillo, le dictateur tombe sous le charme de Minerva. Cependant, elle le repousse en lui demandant d’arrêter le harcèlement judiciaire de Pericles Franco, un fondateur du Parti Socialiste Populaire et ami de la famille.
La persécution de la famille Mirabal
Le refus de Minerva déclenche le harcèlement de la famille par Trujillo. Le père est emprisonné, suivi de Minerva et de quelques amies, bien que ces dernières ne restent que quelques semaines derrière les barreaux.
L’engagement des Mariposas et de leurs époux
En 1955, Minerva épouse Manolo Tavares, un étudiant en droit opposé au régime, devenant ainsi président d’un mouvement de résistance contre la dictature. Minerva, Patria et María Teresa, ainsi que leurs époux respectifs, se battent activement contre le régime. Trujillo réagit en emprisonnant les fondateurs du mouvement et en torturant les militants, malgré les pressions sociales pour leur libération.
L’assassinat brutal des sœurs Mirabal
Le 25 novembre 1960, alors que les trois sœurs Mirabal rendent visite à leurs époux emprisonnés, elles sont interceptées par les agents de Trujillo. Elles subissent des violences inouïes, sont étranglées et sauvagement assassinées. La police secrète du dictateur tente de dissimuler le meurtre en simulant un accident en jetant leurs corps dans un ravin. Malheureusement, leur chauffeur, Rufina de la Cruz, perd également la vie.
Un héritage immuable
Cet assassinat brutal touche profondément la nation dominicaine. Les sœurs Mirabal, en tant que leaders, militantes politiques et mères respectées, incarnaient la lutte contre le pouvoir tyrannique de Trujillo. Minerva avait 34 ans, Patria 36 ans et María Teresa 25 ans.
Le 25 novembre, jour de la découverte de leurs corps, est désormais célébré internationalement comme la « Journée pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes », instituée par l’ONU en 1999, perpétuant ainsi leur héritage de courage et de résistance.
La fin de la dictature de République Dominicaine : l’assassinat de Trujillo
La pression de l’opposition et des États-Unis
Suite à l’assassinat brutal des sœurs Mirabal, l’opposition politique contre le régime de Trujillo s’intensifie. Cet acte inhumain est la goutte de trop. Parallèlement, la dictature de Trujillo devient un enjeu embarrassant pour les États-Unis, craignant qu’elle ne conduise à une révolution communiste similaire à celle de Cuba.
Les tentatives diplomatiques de Kennedy
Le 20 janvier 1961, avec l’arrivée au pouvoir de John F. Kennedy, la CIA planifie l’éviction pacifique de Trujillo du pouvoir. Le 15 avril 1961, Kennedy dépêche le diplomate Murphy en République Dominicaine pour convaincre le dictateur de se retirer, mais Trujillo reste inflexible.
L’assassinat de Trujillo : la fin de la dictature de République Dominicaine
Cependant, le destin de Trujillo est scellé. Le 30 mai 1961, à 21h45, alors qu’il voyage en voiture sur la route de Santo Domingo à Santo Cristobal, il tombe dans une embuscade. La voiture est criblée de plus de 60 balles de différents calibres, le blessant mortellement.
Trujillo décède lors de la fusillade, mais son chauffeur, Zacarías de la Cruz, survit.
Les coupables présumés
L’assassinat est perpétré par un groupe composé de civils et de militaires, dont Modesto Díaz, Salvador Estrella Sadhalá, Antonio de la Maza, Amado García Guerrero (membre de la garde présidentielle), Juan Tomás Díaz, Roberto Pastoriza, Antonio Imbert Barrera, Pedro Livio Cedeño et Huáscar Tejeda.
Luis Amiama Tió et Manuel Cáceres Tunti, bien qu’appartenant à l’organisation, ne sont pas présents lors de l’assassinat.
La traque des coupables
Les responsables de cet assassinat sont rapidement traqués. L’armée interroge Zacarías de la Cruz à son arrivée à l’hôpital. Plus tard dans la nuit, une arme (un calibre 45 mm appartenant à Juan Tomás Díaz) est découverte sur les lieux du meurtre, ainsi qu’un véhicule abandonné (une Mercury, propriété de Salvador Estrella Sadhalá). Pedro Livio Cedeño, blessé lors de l’attentat contre Trujillo, reçoit des soins à l’hôpital, suivi d‘un interrogatoire par les services de renseignement militaires.
L’armée déploie d’importants moyens à Santo Domingo pour retrouver et arrêter les conspirateurs. Ils sont tous appréhendés, certains tombant au combat, d’autres emprisonnés et soumis à la torture. Toutes les personnes ayant un lien, de près ou de loin, avec l’un des conspirateurs sont également arrêtées, emprisonnées, torturées et souvent exécutées, qu’il s’agisse de parents, de frères, d’enfants, d’amis ou d’épouses.
Les seuls survivants parmi les conspirateurs sont Antonio Imbert Barrera et Luis Amiama Tió.
La découverte macabre
Les enquêteurs retournent au domicile de Juan Tomás Díaz, inspectent le garage et font une macabre découverte : le corps de Trujillo gisant dans un véhicule appartenant à Antonio de la Maza.
De la dictature de République Dominicaine à la démocratie
La célébration de la mort de Trujillo
À l’annonce de la mort de Trujillo, un soulagement sans précédent envahit la République Dominicaine. Le pays tout entier célèbre la fin du dictateur. Les rues se remplissent de foules en liesse qui chantent, dansent, et rient. Les effigies caricaturales de Trujillo, souvent représenté en bouc (El chivo), sont brûlées, tandis que les statues et bustes à son effigie sont renversés.
Tout ce qui symbolise Trujillo et sa famille est détruit, et un morceau de merengue populaire intitulé « Mataron El chivo » est dédié à la mort du dictateur.
La période de transition sous Ramfi Trujillo et Joaquín Balaguer
Après la disparition de Trujillo, une période de transition s’ensuit, au cours de laquelle les Dominicains luttent contre toute forme de résurgence du régime. De juin à décembre, le pays est dirigé par le duo composé de Ramfi Trujillo et Joaquín Balaguer, qui incarnent respectivement le fils du dictateur et l’ancien bras droit de Trujillo.
Cette période voit la levée des sanctions économiques imposées par les États-Unis, le retour progressif des exilés politiques, et l’émergence de nouveaux partis politiques qui se forment et s’organisent.
La fuite du clan Trujillo
Pendant que le peuple dominicain aspire à la construction d’un État démocratique, le régime en place continue d’employer des méthodes de terreur pour maintenir le contrôle. Toutefois, le 18 novembre, des officiers de l’armée de l’air dominicaine, dirigés par Pedro Ramón Rodríguez, se soulèvent contre Ramfi Trujillo. Sous la pression, ce dernier prend la décision de quitter Santo Domingo en compagnie de sa famille, se dirigeant vers la France où il trouve refuge.
Avant son départ, il fait exécuter les derniers responsables de l’assassinat de son père, qui étaient détenus en prison.
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