La cotorra est un oiseau emblématique et endémique de l’île Hispaniola. Assimilé au perroquet de République Dominicaine, il est facilement reconnaissable par son plumage vert éclatant. Son cri est tout aussi caractéristique. Vous l’avez très certainement vu et entendu lors de votre séjour en République Dominicaine. Au pire, vous l’avez croisé sur l’épaule d’un des locaux qui sillonne les Plages de Punta Cana proposant une selfie en échange de quelques pesos.
Le perroquet de la Hispaniola en danger
Très prisé comme animal de compagnie dans les foyers dominicains, à l’instar d’autres perroquets, la cotorra est capable d’imiter des sons et de parler. Malheureusement, cette popularité met l’espèce en danger et entraîne une capture massive pour sa commercialisation.
En effet, la cotorra est classée comme espèce vulnérable (A2cd) sur la Liste rouge de l’UICN. Malgré l’interdiction de sa capture, de son trafic et/ou de sa possession, les braconniers détruisent les nids pour capturer des oisillons afin de les vendre sur le marché noir.
Aspect et plumage de la cotorra
Espèce endémique de l’île d’Hispaniola, la cotorra a été introduite à Porto Rico et dans les Îles Vierges. Elle mesure en moyenne entre 28 et 31 centimètres de long, et affiche un poids moyen de 250 à 300 grammes. Généralement plus grands que les femelles, les mâles ont une tête et un bec plus imposants.
Le plumage du perroquet est vert éclatant avec un ventre couleur grenat. Son front arbore des cercles oculaires blancs caractéristiques, et son bec est épais et corné. Les plumes primaires et secondaires de ses ailes sont bleu vif. Les jeunes cotorras ont moins de brun sur le ventre.
Très bruyante, la cotorra émet des cris et des hurlements stridents. Elle apprend à imiter des sons humains en captivité.
Habitat de la cotorra de République Dominicaine
Le perroquet habite à toutes les altitudes, dans les forêts, les zones boisées et les buissons où les fruits et graines propres à son régime sont disponibles. Il colonise les lieux où il est à l’abri de la chasse. Volant en bandes, la cotorra préfère les zones montagneuses riches en végétation. On peut toutefois l’observer près des lagunes comme c’est le cas à Punta Cana.
Reproduction et nidification
L’oiseau emblématique de République Dominicaine forme des couples pour la vie, et se reproduit de février à juin. Elle niche généralement dans des cavités d’arbres situées entre 1,5 et 20 mètres de hauteur, et pond deux à quatre œufs blancs qui éclosent en 26 jours environ.
Elle nidifie également dans des cavités de murs en pierre calcaire. On peut d’ailleurs observer une petite colonie dans les ruines du Monasterio de San Francisco dans la zone coloniale de Saint-Domingue.
Les jeunes perroquets quittent leurs parents après 2 à 3 mois. Ils atteignent leur maturité sexuelle à l’âge de 3 ans. Les adultes cotorra ne se reproduisent pas en captivité. D’ailleurs, la cotorra a tendance à revenir sur son lieu de naissance pour se reproduire.
Fiche d’identité de la cotorra de République Dominicaine
Pour les amateurs d’ornithologie, voici ci-dessous la fiche d’identité de la cotorra.
- Nom commun : Cotorra
- Appellation scientifique : Amazona ventralis (Müller, 1776)
- Embranchement : Cordés
- Sous-embranchement : Vertébrés
- Classe : Oiseaux
- Ordre : Psittaciformes
- Famille : Psittacidae
- Sous-famille : Psittacinae
- Tribu : Arini
- Genre : Amazona
- Statut : Endémique
Sauvetage d’une cotorra à Saint-Domingue
Pour l’anecdote, alors que nous étions invités à prendre le café chez Elisabeth (une amie de Mariel à Saint-Domingue), nous avons découvert une cotorra dans le jardin de la résidence.
Le pauvre oiseau était posé sur une branche, immobile. Quelques minutes nous ont suffit à comprendre qu’il ne pouvait pas voler, et qu’il serait la proie des chats du quartier si nous ne faisions rien.
Certains diront que c’est la loi de la nature, et qu’il en va de l’écosystème et de la chaîne alimentaire. Balivernes, billevesées et coquecigrues. Nous avons organisé un sauvetage et recueilli la pauvre cotorra !
Avec l’aide d’un voisin, nous l’avons abrité dans un carton où nous avons déposé un lit de feuillage. Puis nous l’avons alimenté de mangue et de carottes (ce que nous avions à portée de main). Après quelques jours de soins (par la maman d’Elisabeth), la cotorra s’est récupérée et a pris son envol. Elle est sauvée !
Les chats du quartier n’auront qu’à chasser les souris !
Préparer son voyage
- Préparer son voyage en République Dominicaine
- E-ticket République Dominicaine
- Quand partir en République Dominicaine
- Visa, passeport et formalités pour voyager en République Dominicaine
- Vaccin et santé pour voyager en République Dominicaine
- Conduire et louer une voiture en République Dominicaine
- Argent, change et budget en République Dominicaine
- Téléphone et internet en République Dominicaine
- Assurance voyage pour la République Dominicaine
- Aéroports en République Dominicaine
- Préparer sa valise pour la République Dominicaine
Organiser son séjour
- Hôtels en République Dominicaine
- Bien choisir ses billets d’avion
- Voyage organisé sur mesure
- Voyage tout compris
- Excursions et activités
- Conduire et louer une voiture