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Destination prisée de République dominicaine, La Romana s’illustre dans les guides touristiques pour ses bijoux naturels et architecturaux. Casa de Campo, Altos de Chavón, Bayahibe, Playa Dominicus et l’incontournable île Saona font de la province une des escales préférées des voyageurs. Mais La Romana cache d’autres trésors. Son centre ville révèle une vraie effervescence dominicaine. Le front de mer et la plage La Caleta sont le rendez-vous des locaux. Son quartier marchand Villa Panti attire les dominicains depuis Saint-Domingue jusqu’à Punta Cana. Le Parque nacional del este abrite des grottes taïnas sublimes. Nous vous invitons à nous suivre le temps d’un week-end à La Romana, afin de découvrir une autre République dominicaine, à la fois hors des sentiers battus, mais pas trop loin de la station balnéaire pour se sentir en vacances.
Malecón de La Romana : le rendez-vous des locaux sur fond de bachata
Le Malecón de La Romana est récent. Il occupe toute une rue face à la mer des Caraïbes, la Carrera Caleta. Bien que le front de mer connaisse un succès local, ici, nous sommes loin du tourisme de masse. Seulement quelques voyageurs s’aventurent jusqu’à ce coin oublié des guides touristiques.
Authentique bain populaire, sur le bord de mer de La Romana, l’ambiance est résolument dominicaine :
- La bachata s’écoute à fond les watts à en faire tomber les noix de coco.
- Les familles dominicaines se retrouvent à la plage avec une marmite de riz XXL et une glacière en polystyrène.
- La jeunesse se retrouve autour d’une bouteille de rhum et des gobelets achetés au colmado.
Au programme ? Se baigner à la plage La Caleta, une petite crique où l’on peut faire du snorkeling. Profiter de la famille et d’une bière Presidente bien fraîche (la bière nationale). Danser la bachata jusque tard dans la nuit.
La Caleta : une crique caribéenne où faire du snorkeling
La plage La Caleta est une petite crique de sable gris face à l’île Catalina, joyau du Parque nacional del Este. Le parc, renommé Parque Nacional de Cotubanamá, est célèbre pour :
- ses îles paradisiaques Saona, Catalina et Catalinita ;
- les nombreuses grottes indigènes ;
- sa faune marine exceptionnelle.
Grâce à ses coraux et à la richesse de ses fonds marins, la plage La Caleta est un spot idéal pour faire du snorkeling. Les eaux sont peu profondes. La mer a peu de courant.
Ses rochers et son littoral escarpé constituent un environnement propice aux poissons tropicaux. De nombreux pêcheurs pêchent à la ligne un peu plus loin depuis les rochers.
Villa Panti : le quartier du textile de La Romana
Villa Panti, c’est le nom donné au quartier où se regroupent tous les magasins qui vendent du textile à prix cassé. Dans ce quartier de La Romana, et sans mauvais jeu de mots, on fait de la dentelle. Ici, la lingerie se brade. Caleçons, nuisettes, strings, débardeurs, hauts pour femmes… à Villa Panti, la plupart des vêtements se vendent à moins de 100 pesos ou guère plus.
Ce quartier est connu des dominicains de la capitale et des environs. Nombreux sont ceux à faire le voyage jusqu’à La Romana. Mais pourquoi cette zone commerciale s’appelle Villa Panti ? Parce que “panti” se traduit tout simplement par “string” et “villa” par ville. A Villa Panti, vous êtes dans la Ville du string. Les dominicains sont toujours inventifs et empreints d’humour. Voyageurs, si vous voulez remplacer votre garde-robe de linge de nuit, c’est à Villa Panti que vous aurez les meilleurs prix.
Centre-ville de La Romana : visiter son parc, son église et déguster des empanadas
La Romana est une ville animée à n’en pas douter. Elle est dotée d’une bonne économie, et plutôt bien aménagée avec la présence de nombreux squares. Le Parque Central Duarte promet une belle immersion culturelle dominicaine. N’hésitez pas à vous asseoir sur l’un des bancs, et à profiter du théâtre urbain.
Juste à côté se trouve l’église. La parroquia Santa Rosa de Lima, arbore fièrement une sculpture de la Vierge sur son parvis. Sa façade sobre est dominée d’un clocher coiffé d’une toiture à quatre pans qui rappelle les édifices d’antan. Cependant, l’église Santa Rosa de Lima fut inaugurée en août 1940. Une messe y est célébrée tous les samedis d’ailleurs. La République dominicaine est chrétienne, à dominante catholique. Nombreux sont les dominicains à rejoindre les bancs du temple pour louer le Seigneur.
Le saviez-vous ? La Romana est aussi une ville où l’on peut goûter à la gastronomie dominicaine, à sa street food, et à tout petit prix. Dans cette province de République dominicaine, vous êtes loin des franchisés de Punta Cana et de Saint-Domingue où les prix ont tendance à s’envoler. Dans le centre et sur le front de mer, vous trouverez de nombreuses échoppes de rue où manger sur le pouce (empanadas, quipes…). Vous trouverez également des petits restaurants où déguster une authentique cuisine dominicaine (mofongo…) et des fruits de mer.
A l’orée du parc Cotubanama, une plage aux eaux turquoises
En laissant La Romana à l’ouest, vous trouverez près de Bayahibe et un peu plus loin que la plage Dominicus une sublime plage de sable blanc aux eaux turquoises. Des palmiers bordent la frange de sable, et un ponton permet d’accéder à la mer facilement car la rive est rocheuse.
Les curieux amateurs d’histoire, de nature et de grottes ne manqueront pas leur prochaine escale. Cette plage paradisiaque accueille le bureau de l’entrée du Parque nacional de Cotubanama. Après avoir payé son entrée (250 pesos), vous avez accès au sentier de randonnée Guaraguao qui conduit à la Cueva del Puente, une grotte Taïna – les indigènes de l’île. Stalactites, stalagmites, pétroglyphes… la grotte est accessible en une heure de marche à travers la forêt tropicale.
Un week-end à La Romana… en conclusion
La République dominicaine ne se résume pas à Punta Cana ni à la zone coloniale de Saint-Domingue. Certes, La Romana est surtout connue pour son village méditerranéen Altos de Chavón, Casa de Campo, Bayahibe et la Isla Saona. Mais en sortant un peu des sentiers battus et en louant une voiture, vous découvrirez une ambiance différente, des restaurants bon marché à la cuisine locale délicieuse, et toute l’essence dominicaine.
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